par Peut-on faire véritablement confiance à un personnage condamné par la justice, désavoué par ses pairs et dénoncé par des journalistes intègres et indépendants ? Seuls les épargnants novices et insuffisamment informés continuent à croire aux fausses promesses de Nicolas Gaiardo. Celui-ci soigne son image en ligne pour ne pas éveiller les soupçons sur ses agissements, allant jusqu’à poursuivre en justice ceux qui révèlent ses supercheries. Nous verrons ci-dessous, preuves à l’appui, comment ce personnage sulfureux berne les victimes d’escroqueries financières en leur promettant monts et merveilles pour au final leur extorquer à son tour de l’argent.
Gilles Pouzin révèle la supercherie Gaiardo
Gilles Pouzin est un journaliste spécialisé dans la déontologie financière. Il est engagé par les journaux les plus sérieux dont l’Expansion, le Revenu, l’Express ou encore Le Monde. Depuis 2013 déjà, il mettait en garde contre les escroqueries devenues monnaie courante dans le domaine du Trading.
Rédacteur en chef du site Deontofi.com, il s’est intéressé à partir de 2015 à la société Net and Law qui édite le site Warning Trading, fondée par Nicolas Gaiardo. Il fut d’abord intrigué par la localisation de ladite société, établie en Bulgarie, ainsi que par son absence à l’époque de mentions légales.
Malgré cela, la société se propose de récupérer les fonds perdus par les épargnants escroqués par des courtiers véreux, moyennant des paiements non-négligeables.
G. Pouzin partage une vidéo, affublée de « litigieuse » sur son mur Facebook, préalablement postée sur Youtube.
La vidéo en question, intitulée « la face cachée de Warning Trading et Nicolas Gaiardo », dénonce les pratiques illégales et peu scrupuleuses qui ajoutent au désarroi des victimes d’escroqueries. Celles-ci, déjà en détresse psychologique et financière, se font facturer à outrance pour espérer récupérer leur dû.
En 2017, N. Gaiardo accablé par ces dénonciations légitimes décide d'intenter un procès non seulement à G. Pouzin, mais également aux géants du Web ayant fait part de la vidéo : Google, Youtube et Facebook. Pourquoi ce simple journaliste, convoqué concomitamment aux mastodontes du Net, a spécifiquement fait l’objet d’un acharnement judiciaire lourd et de procès à répétition de la part de N. Gaiardo ?
Sans doute parce qu’il est l’un des seuls journalistes à dénoncer les méthodes obscures de Gaiardo et ses sociétés bulgares en résistant à ses menaces répétées. Il convient de souligner, du reste, que tous les procès intentés à G. Pouzin par N. Gaiardo ont été perdus étant en porte-à-faux et inhabilité à infliger à des organes d’information des censures préventives.
Ici est consultable la transcription intégrale du procès auquel a pris part Gilles Pouzin.
Pourquoi se méfier des promesses de Gaiardo ?
Tapez le nom de Gaiardo sur le moteur de recherche Google et vous serez exclusivement redirigé vers ses sociétés, ses services et ses blogs faisant de lui une sorte de Robin des bois restituant aux victimes leur argent. Cette démarche pourrait sembler louable quand on ignore ces nombreuses zones d’ombre :
- Ses sociétés établies en Bulgarie : N. Gaiardo promet aux victimes françaises d’arnaques financières de récupérer leurs sommes perdues en déployant une équipe compétente. Sauf qu’aucune information vérifiable n’est donnée sur ladite équipe. Ce que nous savons de sources sûres : les bureaux physiques des sociétés créées par N. Gaiardo (Net and Law éditant Warning Trading) sont domiciliés en Bulgarie alors que l’adresse de leur siège social est établie en France. Plus curieux : pourquoi des équipes constituées d’avocats et de juristes bulgares se chargeraient de régler des litiges financiers de citoyens français ? Les deux pays sont sous-tendus par des systèmes juridiques différents et il est inutile de préciser que la juridiction bulgare est totalement inapplicable et inefficace sur le sol français.
- Une facturation abusive : Gaiardo promet aux victimes de leur restituer leurs fonds en prenant 20 % sur la somme récupérée et facture l’opération, quand bien même l’argent n’est pas restitué, près de 1000 euros. De plus, Gaiardo prétend avoir aidé dans ce sens plus de 400 victimes et a récupéré « plusieurs millions d’euros ». Le hic est qu’aucune interview ou témoignage d’anciennes victimes ne viennent étayer cette allégation que nous tenons pour spéculative.
- Un personnage obnubilé par l’argent : Gaiardo et son acolyte M. Bouzy ont mis au point un service en ligne qui informerait sur l’intégrité ou non de courtiers en ligne. Le problème, là encore, est que les informations fournies moyennant un paiement sont basiques et totalement gratuites, accessibles à tous sur Internet. Les deux compères, incontestablement vénaux, font même la promotion de courtiers véreux.
