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Warning trading,portail d’information ou d’incitation au trading, nous vous donnons notre avis

À la suite d’une percée infructueuse dans l’industrie du Trading, Nicolas Gaiardo a créé sa propre société, Net and Law, éditrice du site Warning Trading (WT). C’est en effet lorsque ce dernier s’est fait arnaquer par un croupier malhonnête qu’il a mis au point un service pour accompagner les victimes d’escroqueries financières et remonter jusqu’aux sociétés frauduleuses, prétend-il. WT est-il alors un établissement indépendant prodiguant de l’information journalistique ou est-il motivé par des desseins mercantiles sur fond d’incitations promotionnelles au Trading ? Nous vous partageons notre avis en toute impartialité.

 WT : portail d’information ou établissement commercial ?

Sur son site, Warning Trading revendique le statut de « portail d’information indépendant ». Il met en avant l’expérience de Nicolas Gaiardo, son fondateur, dans la récupération de fonds perdus par des traders arnaqués et la mise à disposition des spéculateurs novices de conseils pour choisir les meilleurs croupiers.

Ceci reflète l’aspect publicitaire repris en masse par Nicolas Gaiardo et ses équipes au travers des articles et des communications en ligne qu’ils consacrent à leur business. Étrangement, tout avis contraire à cette promotion commerciale de Warning Trading est sévèrement traqué sur Internet.

Ses tenants exercent des pressions intenses et des menaces répétées sur toutes les entités, fussent-elles des instances journalistiques agréées et indépendantes, qui émettent des doutes ou des réserves sur les méthodes, les machinations, les équipes dépêchées et les objectifs de Nicolas Gaiardo.

Pour s’en convaincre, il suffit de prendre connaissance des pressions auxquelles était confrontée la chaîne BMF Business TV suite à l’invitation de Gilles Pouzin. En juillet 2016, la chaîne en question s’est vue exceptionnellement contrainte de retirer de son site internet l’interview à laquelle avait pris part G. Pouzin. Quelle en était la raison ?

La voici : Gilles Pouzin a exprimé lors de cette entrevue des avis défavorables contre le Trading Forex et y a dénoncé les multiples escroqueries financières qui s’y rattachent. Il affirme en substance, qu’hormis un court épisode durant 2014 où WorldPay a pu par un heureux hasard récupérer quelques sommes perdues aux Etats-Unis, il est quasi-impossible aujourd’hui de remettre la main sur ses fonds lorsque ceux-ci sont extorqués par des courtiers illicites. Dans ce sillage, il dénonce également l’escroquerie que constitue Warning Trading qui laisse fleurir de faux espoirs chez des victimes déjà fragilisées d’un point de vue psychologique et financier. Il serait donc peu moral, pour le journaliste, d’infliger à ces victimes une double peine en profitant de leur détresse pour les facturer outre mesure.

Précisons, soit dit en passant, que G. Pouzin a toute la légitimité déontologique pour s’exprimer sur de tels sujets étant un expert reconnu. Il travaille entre autres pour des journaux tels que l’Expansion, le Revenu, l’Express ou encore Le Monde en plus d’être rédacteur en chef sur le site Deontofi.com. Ce dernier étant un média consacré à la déontologie financière révélant au grand jour, dans le sillage de l’Autorité des Marchés Financiers, des courtiers infréquentables baignant dans des pratiques illégales.

Promotion commerciale de courtiers frauduleux

Depuis les révélations susmentionnées, Gilles Pouzin fait l’objet d’un harcèlement judiciaire et de multiples procès intentés par le principal fondateur de WT, Nicolas Gaiardo. Le journaliste révèle, entre autres choses, que WT fait la promotion de brokers véreux à l’image de FXCM. Il est de notoriété publique que ce dernier est une escroquerie notoire, condamné à de multiples reprises pour avoir abusé de la crédulité d’une myriade d’épargnants. 

De plus, nous pouvons lire sur l’interface même de Warning Trading que le site vendait une labellisation « Warning Trading » à 1500 € HT/ an aux traders, y compris les plus infréquentables.

D’ailleurs, en bas de l’interface, l’utilisateur est sollicité de toute part par des services payants mis en place par WT. Il est donc clair que cette officine prétendant offrir une aide aux opprimés en mettant à leur disposition des renseignements utiles, ne cherche qu’à les faire facturer.

Autres points noirs qui font tomber Warning Trading en disgrâce

Hormis les points soulevés plus haut qui ne jouent pas en faveur du site Warning Trading, nous avons pu relever de nombreuses autres zones d’ombre qui ne font que décupler notre méfiance vis-à-vis de WT et de son créateur direct. Citons-en quelques-unes :

  • Des collaborations douteuses : Net and Law qui édite Warning Trading ne dispose pas d’attributions juridiques requises pour prétendre résoudre légalement des litiges financiers. Par conséquent, N. Gaiardo se contente d’appâter les victimes d’escroqueries pour les rediriger vers ses collaborateurs bulgares. Il faut savoir que les sociétés de Gaiardo sont toutes établies à Sofia, en Bulgarie. Il semble, dès lors, saugrenu et peu probable que d’opaques institutions bulgares puissent régler les litiges financiers de citoyens français. aussi bien que des avocats français.
  • Des services outrageusement payants plus qu’informationnels : pourquoi Warning Trading ne peut pas prétendre être un portail d’information indépendant ? Car outre les articles promotionnels de brokers juridiquement désavoués qu’il commettait, il facture à outrance les victimes déjà arnaquées par ces mêmes margoulins. En effet, N. Gaiardo propose auxdites victimes de récupérer leur argent moyennent un prélèvement de 20 % sur le montant global récupéré ainsi qu’un acompte hors taxe de 990 €. À cela s’ajoute le fait que le service Check&Pay, édité par Warning Trading, met à disposition des spéculateurs, contre rémunération, des informations basiques en libre accès sur Internet.
  • Une condamnation rédhibitoire : nous l’avons dit au début; N. Gaiardo laisse très peu de traces derrière lui quand celles-ci menacent d’écorner sa réputation. De ce fait, on accède difficilement à la Condamnation de Gaiardo pour escroquerie en bande organisée. De la même façon, la vidéo litigieuse, intitulée « la face cachée de Warning Trading et de Nicolas Gaiardo » a étrangement disparu de Youtube. Le concerné a même déposé plainte contre ces plateformes pour l’avoir postée et partagée. Ici, le détail de cette affaire.

Tout compte fait, les pratiques plus que contestables de WT, ses collaborations obscures, ses équipes tant auréolées de mystère et sa ferme volonté de museler tout avis qui ne fasse pas la promotion de ses services forcent à la méfiance. Il est évident que nous sommes face à un faux Robin des bois qui use de toutes les méthodes, y compris les plus illégales, pour garder sa réputation inviolée de toute critique et prêt à tout pour sauver son business.

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